Bulletin Magnificat n° 146 – Eté 2019

Bonne fête à toutes les Mamans

À l’heure où ce petit article paraîtra, nous aurons fêté les Mamans, le 26 mai.
C’est le moment de penser à toutes les Mamans qui ont été accueillies depuis les débuts de Magnificat, à toutes celles qui sont accueillies aujourd’hui et aux futures Mamans qui, un jour, auront
besoin d’y être reçues. Pensons à toutes les joies liées à la maternité mais aussi à toutes ces maternités blessées, par le deuil d’un petit bout parti trop tôt ou arrivé trop vite, aux couples qui souffrent parce que la vie n’arrive pas, aux Mamans parties sans avoir pu élever leur enfant…

La Fête des Mères, c’est aussi l’organisation de la quête nationale pour la Mère et l’Enfant. Un grand merci aux nombreuses personnes qui y consacrent du temps et à toutes celles qui donnent généreusement : il n’y a pas de petit don. Elle permet non seulement de recevoir des fonds pour l’accueil des mamans qui en ont besoin, mais aussi de faire connaître notre association et son action. Il existe toujours des solutions. L’accueil d’un enfant, même s’il n’est pas prévu, même si ce n’est pas le moment, est possible. On peut se faire aider. Les Mamans de Magnificat en témoignent ; elles se sont rendues compte qu’elles avaient en elles des ressources qu’elles n’imaginaient pas. Cet enfant a changé leur vie.

Trop souvent, à l’annonce de leur grossesse, les femmes entendent :
«Bon courage… » ;
« Et tes études… » ;
« C’est du boulot… » ;
« Les nuits… » ;
« Trop jeune… », «Trop vieille… » ;
« Encore une fille… » ;
« Pourvu que ce soit un garçon… » ;
« Ils seront trop rapprochés… » ;
« Trop d’écart… » ;
« Et si l’enfant avait un handicap… » ;
la liste est longue ! Alors que dans ces moments, elles ont plutôt besoin d’être écoutées, rassurées, accompagnées, aidées, peut- être consolées. Par une parole, nous pouvons redonner espoir et confiance. La puissance des mots ! Soyons des porteurs d’Espérance par nos mots.

Et… bonne fête à tous les Papas, le 16 juin !
Agnès R.

Tu es unique et irremplaçable

Si la note disait : ce n’est pas une note qui fait la
musique… il n’y aurait pas de symphonie.

Si le mot disait : ce n’est pas un mot qui peut faire
une page… il n’y aurait pas de livre.

Si la pierre disait : ce n’est pas une pierre qui peut
monter un mur… il n’y aurait pas de maison.

Si la goutte d’eau disait : ce n’est pas une goutte
d’eau qui peut faire une rivière… il n’y aurait pas d’océan.

Si le grain de blé disait : ce n’est pas un grain de
blé qui peut faire un champ… il n’y aurait pas de moisson.

Si l’homme disait : ce n’est pas un geste d’amour qui
peut sauver l’humanité… il n’y aurait pas de justice, de paix, de dignité et de bonheur sur la terre des hommes.

Comme la symphonie a besoin de chaque note,
comme le livre a besoin de chaque mot, comme la
maison a besoin de chaque pierre,
comme l’océan a besoin de chaque goutte d’eau,
comme la moisson a besoin de chaque grain de blé,
l’humanité toute entière a besoin de toi, là où tu es, unique et donc irremplaçable.

Michel Quoist

Vie de la Maison de Laval

Aménagement d’un oratoire

Durant le carême 2017, lors d’une opération bol de riz sur la paroisse La Trinité – les Cordeliers – Avesnières, j’ai fait la connaissance de l’association Magnificat – Accueillir la Vie.

Un de ses membres fondateurs, Monique Bourdais nous l’a fait découvrir par une petite conférence. À l’issue de celle-ci, je suis allé la voir pour savoir comment je pouvais leur apporter de l’aide.
Dans un premier temps, j’ai effectué quelques menus travaux dans la maison, à raison d’une journée par semaine en partageant le déjeuner avec l’équipe d’éducatrices et les futures Mamans. J’ai même participé à une opération d’installation d’une Maman lorsqu’elle a quitté la Maison après la naissance de son enfant.

Étant le responsable local d’une ONG, l’Ordre* Militaire et Hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem, j’ai fait connaitre cette oeuvre à l’autre membre de l’ordre en Mayenne. Puis j’ai informé ma hiérarchie de ce service qui était assuré en Mayenne par l’antenne locale, la Commanderie Comté du Maine Duché d’Anjou.

C’est alors que nous avons entendu parler d’un projet d’aménagement en oratoire d’un petit bâtiment au fond du jardin de la Maison de Laval. Nous avons proposé nos services dans ce but et avons commencé par amener l’électricité en creusant une tranchée à travers le jardin. D’importants travaux d’amélioration de la Maison s’effectuant alors, les artisans présents sur le chantier prirent le relais. Avec l’accord des responsables des œuvres hospitalières de l’ordre, nous avons décidé de participer financièrement aux travaux de l’oratoire.

L’aménagement de l’oratoire étant achevé, il a été décidé, d’un commun accord, de marquer notre collaboration en effectuant la pose d’une plaque commémorative.
Cet évènement a eu lieu, le mardi 23 avril 2019, en présence d’Anne-Claire Gotte, déléguée générale de l’association Magnificat – Accueillir la vie, Marine Cavalier, la directrice de la Maison, toute l’équipe de celle-ci et quelques Mamans.

L’ordre était représenté par Philippe Jourdain, vice-président de l’Ordre en France, Daniel Blanchet Magon de La Lande, le secrétaire de l’Ordre en France, et les membres de la Commanderie Duché d’Anjou Comté du Maine. Il a commencé par une messe célébrée dans l’oratoire par le Père Didier Thirault, curé de la Cathédrale de Laval, assisté par un diacre de la communauté
Saint-Martin. Cette journée a permis de mieux nous connaître.

Pour ceux qui ne connaissent pas l’Ordre* Militaire et Hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem, voici en résumé son histoire. L’ordre est né en Terre Sainte en 1099. Des chevaliers chargés de protéger les Lieux Saints furent atteints par la lèpre et se réfugièrent dans une léproserie, hors les murs de Jérusalem, gérée par des moines arméniens et placée sous le vocable de Saint-Lazare. Afin de la protéger, ces chevaliers lépreux constituèrent un ordre, l’Ordre* Militaire et Hospitalier de Saint-Lazare de Jérusalem. Quand les croisés durent quitter la Terre Sainte, ils retournèrent dans leurs pays respectifs et continuèrent à développer l’ordre en Europe. En France, il se mit sous la protection du roi de France. En 1672, le roi Louis XIV le chargea d’administrer toutes les léproseries, hôpitaux et Maisons-Dieu du royaume. La Révolution française vint perturber son histoire et l’ordre se mit alors sous la protection du patriarche Melkite d’Alexandrie. Cela lui a permis de survivre jusqu’à nos jours, avec une page héroïque durant la seconde guerre mondiale : constitution d’un corps de secouristes « Volontaires de l’Ordre de Saint-Lazare ».

Depuis 2004, il est sous la protection temporelle de la Maison de France.
Aujourd’hui, en France, il a un statut d’association Loi de 1901 (d’où l’ajout de * à côté du mot Ordre) et, depuis 2018, il est reconnu, par un décret promulgué par Monseigneur Blaquart, évêque d’Orléans, comme association privée de fidèles. Son activité en France se résume ainsi : les antennes locales, commanderies, se mettent au service de l’Église dans les diocèses où elles sont présentes. Le choix de ce service s’est porté en Mayenne dans le soutien à la Maison Magnificat de Laval, qui est un projet cher à notre évêque, Monseigneur Thierry Scherrer.

Benoit de Couët,
bénévole et responsable local de l’Ordre* de Saint-Lazare de Jérusalem.

À Magnificat, c’est comme si on faisait de la permaculture avec les Mamans !

On prend soin d’elles, on les accompagne avec toutes leurs blessures du passé, les graines indociles, l’appauvrissement de leur construction, la biodiversité des Mamans.
De tout ça, nous sommes aux petits soins, on essaie de favoriser la vie dans cette polyculture et, dans chacun de nos actes, on transmet la bienveillance, le respect des différences et l’équilibre de chacun. À travers tout cela, on prend le temps d’admirer chaque avancée, chaque effort, chaque ressource que la Maman a pu trouver en elle, pour franchir telle ou telle étape.

Grâce à tous ces apports, les Mamans se remplissent et sont alors en capacité de transmettre le même soin à leur enfant et, nous, pour nous recharger, nous allons à la Source de notre Foi, celle du Christ, qui nous fait croire et espérer en chacune d’elles !
Sandrine

Carnet rose

Le 25 mars dernier, en la Fête de l’Annonciation de la Vierge Marie, une Maman de Magnificat de Laval a accouché d’une très belle petite fille qui se prénomme Jeanne. Nous sommes heureux de vous la présenter !

Vie de la Maison de Ligueil

Toujours garder espoir

Eté 2017 : j’ai 16 ans et demi, j’habite encore chez ma mère et son copain, dans une résidence avec piscine. Je profite de l’été avec mes copines.
Ma mère rencontre un homme plus âgé que moi, il m’observe, je n’y prête pas attention. Très rapidement ils deviennent amis, les mois passent, il
nous invite régulièrement chez lui, je baisse ma garde et je commence à avoir confiance en lui, je commence à m’attacher.

Novembre 2017 : c’est mon anniversaire. Bien sûr, il est présent, des regards et une attirance se font de plus en plus pressants. Je fête mes 17 ans.
Un mois plus tard, nous sommes ensemble, mais en cachette, pendant un an. Personne n’est au courant, tout se passe bien. Rien ne pouvait m’indiquer que cet homme allait détruire ma vie.

Le jour de mes 18 ans, nous avons décidé de le dire à ma mère, qui l’a très mal pris et ma mise dehors. Il m’accueille chez lui, ma mère m’enlève la CMU, je ne peux plus me payer de contraception. La violence commence à venir petit à petit, physique et psychologique, au-delà de ce que vous pouvez imaginer…. Le lendemain d’une violente dispute, il me dit de dégager si je ne veux pas me laisser faire. J’ai donc continué de le pousser à bout, en croisant les doigts qu’il tienne sa parole. Le lendemain la porte d’entrée était ouverte. J’ai pris mes affaires et je me suis enfuie.

J’étais à la rue, j’avais peur du moindre bruit… Pas facile d’être livrée à soi-même, quand on a été séquestrée deux mois et demi à seulement 18 ans. Je n’avais qu’une seule idée en tête : partir loin !
J’ai dormi à droite et à gauche, pendant une semaine, et une question me hantait : pourquoi je n’avais pas mes règles ?… Une semaine de retard…. Une copine m’a acheté un test de grossesse qui s’est avéré positif. Le choc : j’étais enceinte ! Je me dis que je ne pouvais pas le garder, de peur que cet enfant soit comme son père. J’ai tenté de me ressaisir et je me suis dit que si Dieu m’avait sortie de cet enfer et que s’il m’avait donné la chance d’être mère, c’est qu’il y avait une raison.

Et maintenant, je fais quoi ? Je me suis dit qu’il fallait que je prévienne le père, mais hors de question de remettre les pieds là-bas, il a fait le sourd…
J’ai décidé de le garder, mais il fallait que je trouve un lieu sûr et où on pourrait être heureux. Une amie m’a parlé des centres « mères-enfants », j’ai cherché sur internet et je suis tombée sur Magnificat. J’ai appelé et je leur ai expliqué ma situation… ils m’ont dit que je pouvais venir et que j’étais la bienvenue.

Cinq jours après, j’étais à Ligueil, enceinte d’un mois. J’étais au plus mal, déprimée ; la nuit, je faisais des cauchemars.

Aujourd’hui, quatre mois après mon arrivée, je suis épanouie et comblée de bonheur par chaque instant de la vie. Depuis mon arrivée, j’ai appris qu’il ne faut jamais se fier aux apparences, et que même les êtres les plus chers ne vous veulent pas toujours que du bien. Aujourd’hui, je n’ai plus de nouvelles de personnes de mon entourage. Je suis enceinte de cinq mois, j’attends un petit garçon, je remercie l’association Magnificat et le Seigneur de m’avoir sortie de ce cauchemar et de pouvoir sentir la vie en moi, de vivre ma grossesse paisiblement dans une maison remplie
d’amour et de personnes saines, pour mon fils et moi.
O.

« Élargis l’espace de ta tente ! »
Isaïe 54.2

Driiiing… le téléphone sonne à Magnificat, en une journée ordinaire où la Maison bruit de la vie des Mamans et des enfants accueillis.
Ou bien est-ce la messagerie électronique qui nous fait la surprise des quelques mots de gratitude d’une jeune femme qui nous avait appelés des mois voire des années auparavant… ? Oui, car l’accueil, dans les Maisons Magnificat, a bien des facettes !

C’est une Maman qui appelle pour remercier de l’écoute qu’elle avait trouvée auprès de l’équipe quand elle se sentait si démunie par la nouvelle de sa grossesse, et qui s’est sentie soutenue, même si elle n’avait pas besoin d’un accueil physique ; c’est Fabrice, un papa qui, du Togo, envoie régulièrement des nouvelles suite à un échange de courriels et l’envoi d’un colis de vêtements à un moment où, avec sa compagne, ils étaient bien seuls face à l’arrivée de leur enfant ; c’est Virginie, qui appelle dix ans après pour nous témoigner combien quelques heures d’échange téléphonique à l’époque ont pu faire la différence au moment crucial de l’annonce de sa grossesse…

C’est encore cette jeune femme qui avait fait le choix de confier son enfant à l’adoption, qui ne souhaitait pas être accueillie à la Maison mais qui venait chercher un soutien par mail de manière régulière jusqu’à la naissance, et encore après, pour pouvoir partager son vécu de ces moments éprouvants…

Elle a trouvé là, le temps nécessaire, des oreilles et des cœurs respectueux pour l’écouter, l’encourager, briser un peu la solitude de son choix difficile.

C’est une maman qui, suite à un échange de mails et un colis, continue de donner des nouvelles comme à une famille, en particulier au moment de la mort de son fils de douze ans des suites d’un cancer, car elle avait trouvé, il y a des années, dans ce lien ténu, des cœurs compatissants pour l’écouter…

Et puis ce sont toutes celles, au fil des jours, qui ont « juste » besoin d’écoute et de courage, d’entendre qu’elles ne sont pas seules à faire ce choix « fou » de garder leur petit, qu’une vie est possible, qu’elles n’ont pas à se sentir irresponsables ni coupables, que c’est normal de se sentir perdues mais que la vie peut être belle devant elles !

Ce sont encore ces mamans qui ont besoin d’être aiguillées pour des démarches concrètes, d’entendre des informations rassurantes qui leur permettent de réaliser que beaucoup d’aides existent quand on attend seule un enfant…

C’est aussi, de manière plus « invisible » encore, ces confidences recueillies de nombreuses femmes d’un certain âge qui nous rendent visite, ou qui nous rencontrent quand nous allons parler des Maisons, qui témoignent que la douceur qui se dégage de l’accueil à la Maison peut rejoindre bien des personnes, par fois comme un baume sur des solitudes passées. Ainsi, cette femme d’environ 80 ans, venue découvrir la Maison de Ligueil, qui nous confiait discrètement en partant combien elle était touchée par notre action auprès des Mamans parce que, elle aussi, elle avait été seule avec son enfant, et que ça avait été dur… Ce qui est vécu au quotidien avec les Mamans dans les Maisons touche et fait du bien à d’autres, qui en auraient eu besoin et qui n’ont pas pu le recevoir, comme si l’existence même de ces Maisons était une consolation à des années de distance.

Ces accueils « invisibles » font partie de la vie des Maisons, comme une trame élargie de l’accueil au quotidien des Mamans dont nous connaissons les visages. C’est un engagement jour après jour des équipes, une discrète disponibilité qui porte des fruits, fruits que, par fois, des années après, nous admirons dans ces appels et mails pleins de gratitude et d’espérance.

Et si par fois nous sommes dans un sentiment d’impuissance face à la détresse des demandes, nous apprenons que rien n’est dérisoire, que nous ne pouvons mesurer l’impact de nos voix, de nos mots, de nos silences qui écoutent. Il y a donc dans la vie de Magnificat toutes ces fleurs et fruits qui s’épanouissent au loin, dont nous ne savons rien ou dont le parfum parfois nous parvient : Deo gratias !

Offrir cette présence, c’est l’une des facettes de l’action de Magnificat, non pas une facette périphérique, mais une dimension plus cachée, au cœur profond de la mission que nous portons ensemble.

Cette tente élargie, c’est la profusion de la grâce de Dieu qui passe par tous les canaux, et quelle joie d’en être les témoins !
Marine Cavalier et Anne Ménager

Notre petite dernière !

Voici quelques mois que nous l’attendions, pas aussi fort que sa maman (!).
Mais l’impatience de voir sa jolie frimousse animait toutes les journées et soirées de la Maison de Ligueil !
Elle a dû le sentir, car c’est avec quelques jours d’avance qu’Inaya est venue remplir de joie la Maisonnée et le cœur de sa Maman !

Aider à grandir dans le respect

Il est 8 h 30, je monte dans ma voiture pour « embaucher » à 9 h.
Embaucher ? Retrouver avec joie la vie à Magnificat, les mamans enceintes ou avec leur enfant : chacune avec sa vie, ses projets.
Comme chaque semaine, il y a un espace-temps depuis la dernière fois où je suis venue. J’ai hâte de découvrir les différentes évolutions, une nouvelle maman, peut- être ?, ce qui est prévu aujourd’hui ?, continuer avec Inès (pour ce témoignage, j’ai mis des prénoms au hasard) la peinture sur porcelaine ou accompagner Anna à son échographie ?, peut- être les courses de la semaine, avec les mamans ? Allons-nous parler du prochain resto organisé par la Maison ?

J’arrive à Ligueil, je n’ai pas vu le temps passer. Quelle chance de travailler dans ce beau cadre, avec cet environnement apaisant. Je commence ma journée avec un temps que j’apprécie :
l’échange avec ma collègue d’hier, Catherine, la maîtresse de Maison et Marine, notre directrice, qui nous transmet l’énergie pour la journée !

Pour aujourd’hui, en fait, je vais rendre visite à une maman et son enfant hospitalisé, pour les soutenir. Le matin, j’aiderai Sophia à rédiger son CV et prendrai du temps avec Clémence, ma « référée », pour regarder le prix des meubles sur internet, en vue de son emménagement sur Tours.

Et voilà, c’est parti pour l’aventure de la journée, avec pour toile de fond, l’accompagnement et la participation à une belle oeuvre : aider à grandir dans le respect.
Et peut- être que Magnificat m’aide à progresser aussi ?…
Annie, éducatrice

Asso active

Bien chers amis… merci !

Cette première moitié d’année 2019 a été riche pour nous à travers différentes initiatives organisées en notre faveur.
Nous avons reçu de nombreux fruits de quêtes, d’opérations « bols de riz » et d’efforts familiaux de Carême. Nous vous en sommes très reconnaissants !
Merci à cette troupe d’amateurs, amis de Magnificat, qui a joué pour nous Edgard et sa bonne devant 70 personnes, fin avril.
Merci à tous ceux qui sont venus nous soutenir le 21 mai salle 0ckegem, à Tours, en assistant au concert d‘Isabelle La Jeunesse et de Marguerite Suisse de Sainte Claire.
Vous avez été nombreux à leur adresser des félicitations et à leur témoigner des marques de sympathie. Un merci spécial à la tourneuse de pages de Marguerite, Claire Tête, qui a
bouleversé son emploi du temps professionnel versaillais pour l’occasion !

Merci à la troupe de La Comédia del Poitiers qui, cette année encore, nous a offert trois soirs de performances théâtrales et artistiques… REMARQUABLES !
Merci pour votre engagement et votre dévouement depuis tant d’années au profit de nos Maisons !
Merci !

Merci infiniment à tous ceux qui se sont mobilisés autour de la Fête des Mères, en étant acteurs ou donateurs.

Merci également à Domitille de Rolland et tout le Chœur inter-scouts de Touraine, qui nous a honorés d’un superbe concert le 14 juin à l’église Notre-Dame-la-Riche de Tours. Nous sommes très
touchés par leur talent et leur fidélité à notre égard.
Nous tenons aussi à remercier l’un de nos fidèles donateurs qui a pris l’initiative de vendre des livres, ainsi qu’une amie de l’Association, organisatrice d’une vente de bijoux.

Merci à ceux qui se font relais ou soutien financier de notre campagne de crowdfunding sur la plateforme des Petites Pierres pour des travaux à entreprendre à Ligueil.
Et nous remercions chacun d’entre vous qui prenez le temps de lire nos bulletins trimestriels, et par fois de les diffuser.

Sécuriser la Maison Maternelle de Ligueil

Depuis son ouverture en 1990, la Maison d’Accueil Maternel de Ligueil a accueilli plus de 370 bébés ! Agréable à vivre à l’intérieur, la maison nécessite d’être sécurisée à l’extérieur.

La Maison d’Accueil Maternel de Ligueil est une construction qui date des années 1800. Après de nombreux travaux d’aménagement intérieur, il fallait envisager la rénovation des menuiseries et des peintures extérieures afin d’assurer la pérennité des bâtiments. Celles-ci ont fait l’objet d’une campagne de crowdfunding en 2018 sur le site des Petites Pierres qui a été couronnée de succès ; encore un grand merci !

À présent, nous devons prévoir la réfection des murs de clôture et des portails attenants de la Maison. En effet, des effondrements des murs entourant la Maison se sont produits rendant les abords dangereux pour les passants. De plus, en raison de l’affaissement des piliers de soubassement, les trois portails d’entrée de la Maison sont très dégradés ; un des portails a même été
condamné pour raison de sécurité. Ces travaux s’imposent pour deux raisons:

  • D’une part, la sécurité des mamans et de leurs bébés à l’intérieur de la Maison empêchant l’intrusion d’une personne malveillante.
  • D’autre part, la sécurité des passants piétons en raison des possibles chutes de pierres.

Apportez votre petite pierre à ce beau projet solidaire pour protéger les mamans, les bébés et les passants ! Retrouvez le projet et son budget détaillé sur le site www.lespetitespierres.org

Opération de Carême à l’école Saint-Grégoire de Tours

À l’occasion du Carême 2019, je suis allée exposer à des classes de l’école Saint-Grégoire de Tours la mission de l’association Magnificat – Accueillir la Vie, puisque l’Institution Saint-Grégoire avait
décidé de nous soutenir lors de son opération « bol de riz ».

Les enfants ont montré beaucoup d’intérêt et ont posé des questions très pertinentes ; ce fut source de découvertes et d’enrichissement pour eux ; en témoigne ce petit mot reçu quelque temps après.

Un grand merci également au directeur, à l’équipe enseignante et aux parents pour leur soutien financier et leurs dons en matériel de puériculture.
Anne-Claire Gotte