Bulletin Magnificat n°152 – Février 2021

Editorial / Un vœu

En ce début d’année, où il est de tradition d’échanger des vœux, il serait facile – et peu original – de souhaiter aux lecteurs de Magnificat « une bonne année 2021, meilleure que ne l’a été 2020… »
Pour autant, je ne dérogerai pas à cette tradition, en chargeant ce premier numéro de notre bulletin de transmettre à tous nos lecteurs, de la part du conseil d’administration, des vœux de paix, de joie et d’espérance, même si l’avenir paraît, vu d’aujourd’hui, semé d’embûches.

Je voudrais aussi, en quelques lignes, vous présenter le thème qui sous-tendra les quatre parutions de notre bulletin en cette année 2021. Le mot « accueil » est celui qui résume le mieux ce thème, choisi d’un commun accord par l’équipe de rédaction.

Accueil, comme le but que s’est donné notre Association depuis ses débuts, en 1974 ; accueil, comme continuent à le pratiquer, avec enthousiasme, constance et détermination, quelles que soient les difficultés rencontrées, nos deux Maisons de Ligueil et de Laval.

Accueil des Mamans, bien sûr, ce qui peut induire accueil de l’enfant avec son handicap ou sa maladie (voir le présent numéro), accueil des femmes blessées de ne pouvoir donner la vie, accueil de la vie dans un contexte de « culture de mort » (St Jean-Paul II) et, enfin, accueil de l’homme lorsqu’il se reconnaît père de famille.

Ces quatre aspects de l’accueil de la vie jalonneront l’année 2021 : nous espérons, chers amis, chers lecteurs, que la présentation de ce fil directeur, essentiel à la mission de Magnificat, vous rendra encore plus fidèles à notre œuvre, encore plus décidés à accompagner le combat que nous menons… pour la Vie : tel est le vœu que nous formons !

Solange Pénicaut,
membre du conseil d’administration

Vie des maisons

Lumières de Noël à Laval

Pour notre apéro-dinatoire de Noël, nous avons proposé à chacune des Mamans, ainsi qu’à chaque accompagnatrice, de donner son point de vue sur le sens de Noël.

Quoi de plus beau et de plus parlant que de commencer ce « travail » en prenant une bougie comme support !

  • Lumière qui éclaire notre vie, à chaque pas
  • Lumière qui réchauffe les cœurs et dissipe l’obscurité
  • Lumière de Noël, porteuse d’Espérance

Un très beau partage, sincère, profond, où l’on s’est émerveillées les unes les autres, et qui nous a fait entrer dans une belle intériorité. Chacune a choisi sa bougie et l’a personnalisée.
« Jeanne d’Arc » (surnom choisi par les Mamans) a voulu afficher une image des apprentis d’Auteuil sur sa bougie, représentant des personnes extraordinaires. Son frère, porteur
de trisomie 21 et qu’elle n’a pas vu depuis longtemps, lui manque. Cette bougie, qui brûle toute la soirée, sera sa présence à ses côtés et un témoignage d’Amour pour nous tous.
« L’or » (autre surnom) a collé une rose au sommet de sa bougie, et plein de petits strass symbolisant le chemin qu’elle parcourt depuis le début de sa grossesse. Les « côtes », elle les dépasse, et cette fleur au-dessus, qu’elle veut atteindre pour sa fille, lui donne la volonté d’avancer chaque jour, pour lui offrir une vie plus belle, plus sûre.

Sara avait décoré sa bougie sans signification particulière, mais en entendant tous ces beaux partages, elle explique que, pour elle aussi, Noël, cette année, prend un tout autre sens. C’est un cadeau, le cadeau de la vie de son enfant.

Une de nos invitées témoigne que, pour elle, Noël n’a jamais été un jour si exceptionnel que cela, jusqu’au jour où un prêtre lui a posé cette question : « Et si là, tout de suite, on te demandait d’ouvrir tes bras et de recevoir l’Enfant-Jésus, tout petit-bébé, que ferais-tu ? L’accueillerais-tu ? » Depuis, à chaque Noël, elle se prépare en se reposant cette question.

Tant de visages, tant de vies sont confiées à travers les pensées, les intentions, les espoirs de par le monde entier… Nos bougies, ce soir, qui brûlent toutes sur notre table de Noël, sont autant de liens que nous tissons ensemble, que nous portons ensemble…

Magnificat c’est ça, des mains qui se trouvent, qui se joignent, qui se cherchent parfois pour, qu’ensemble, nous grimpions les « côtes », nous nous fassions présence pour celles qui en manquent, nous aidions à ce que la vie soit un cadeau. Cette année, Noël prend un sens tout particulier, grâce aux situations toutes particulières que nous vivons… ou à cause d’elles.

Sandrine

Cette volonté de nous aider…

Je suis arrivée à la Maison Magnificat de Ligueil il y a environ trois mois.
C’était l’endroit où je devais aller, je n’avais pas le choix. Je ne savais pas à quoi m’attendre et, finalement, j’ai été agréablement surprise et rassurée par la gentillesse de l’équipe et la façon avec laquelle chacune d’entre elles s’investit dans son travail, et cette volonté qu’elles ont de nous aider à nous en sortir.
J’ai été également très touchée par la générosité des gens qui pensent à nous et grâce à qui nous nous sentons soutenues.

Caroline

L’accueil, mon maître-mot

Je me présente en tant que nouvelle responsable de la Maison de Ligueil, depuis le 2 novembre 2020.
Mariée et maman de 5 enfants (18, 16, 14, 12 et 6 ans), nous habitons St-Cyr-sur-Loire depuis 6 ans.
À la suite d’un accident, suivi d’une opération et d’un long séjour dans un centre de rééducation, j’ai mûri le souhait de mettre un terme à mon CDI (à l’ISFEC St-Martin, Tours)
et de me reconvertir professionnellement. Il me restait donc à concrétiser ce projet – travailler dans le social, passer le diplôme d’Éducatrice spécialisée, retourner sur les bancs de l’école en somme. Bien mal m’en a pris, le confinement m’a stoppée net.

En septembre, une amie m’envoie l’annonce : « Magnificat recrute une responsable pour la maison de Ligueil (37) » ;
en parcourant l’annonce, je m’entends encore dire « si j’avais dû décrire le poste dont je rêve, c’est celui-ci, à la virgule près ! ».
Et voilà, la suite, vous la connaissez…

Depuis le 2 novembre, je suis donc à Ligueil, et j’ai la chance d’accueillir à ce jour 5 mamans et, depuis mon arrivée, deux nourrissons (nés en décembre).
L’accueil, voilà pour moi le maître mot, laisser parler les mamans si elles en ont envie, savoir garder le silence, sourire, un simple sourire sans parole peut en dire long, écouter, surveiller, comprendre et entendre la détresse, parfois des petits riens peuvent tout changer, un mot pour égayer la journée, une main tendue, des encouragements…

J’ai surtout autour de moi des personnes extraordinaires, des femmes incroyablement fortes, qui donnent tout pour leurs enfants et bébés à venir, qui méritent des moments au calme, à l’abri, pour pouvoir pleurer, se soulager, ces mêmes mamans que je vois sourire, heureuses de se sentir vivre. Merci de nous donner les moyens de mener à bien notre notre mission auprès
des futures et jeunes mamans, qui peuvent ainsi rassembler leurs forces pour surmonter leurs difficultés et donner la vie à leurs enfants !

Armelle, responsable de la Maison de Ligueil

Accueillir la vie

Pour cette année 2021, nous avons souhaité faire intervenir dans chacun de nos bulletins des experts et témoins sur différents thèmes liés à l’accueil de la Vie (cf. l’éditorial). Aujourd’hui, découvrez les textes de Philippe de Lachapelle, directeur de la Fondation OCH, de Philippe, papa de Pierre et d’Alice, maman d’Isaac, sur le thème de l’enfant malade ou porteur de handicap. Nous les remercions chaleureusement pour leur participation !

Accueillir l’enfant malade ou porteur de handicap

L’irruption d’un handicap, d’une maladie psychique, est toujours un tsunami dans une famille, que ce soit à la naissance de l’enfant, ou en cours de vie (accident, maladie…). Brutalité de l’annonce, diagnostic plus ou moins rapide et clair, désarroi devant l’immensité des tâches administratives, médicales, éducatives, difficulté à se repérer dans les méandres des aides ou services, autant
d’épreuves que les parents ont à traverser. Ils ont aussi à faire face à leurs propres ressentis, si particuliers à chacun, et si  envahissants : peine, colère, abattement…

La maman devra souvent veiller à ce que la blessure de son enfant ne prenne pas toute la place, au risque de l’épuisement. Son mari, ses enfants, ont besoin d’une épouse et d’une maman bien vivante. Qu’elle puisse prendre soin d’elle-même est une priorité, pour donner sa vie sans se perdre.

Le papa aura souvent à « adopter » cet enfant si différent de ce qu’il avait envisagé ; renoncer aux tentations de fuites, accepter les renoncements, oser les gestes d’amour, et découvrir que cet enfant qui le bouscule tant tire de son cœur de père tout l’amour dont il ne se croyait pas capable.

Les frères et sœurs auront à dépasser leurs sentiments contrastés, entre amour et haine, pour ce frère ou cette sœur qui préoccupe tant leurs parents, dont ils ont parfois honte vis-à-vis de leurs amis. Découvrir que c’est son handicap, sa maladie qu’ils détestent, mais que, lui, ils l’aiment.

Le couple de parents vivra des émotions dans des phases différentes, déni, révolte, dépression, mais aussi consentement, espoir… Ce déphasage tout à fait normal risque de les éloigner l’un de
l’autre s’ils n’arrivent pas à en parler. Dire sa souffrance, son ressenti à son conjoint, ce n’est pas alourdir son fardeau, c’est faire grandir la confiance dans le couple, et découvrir la force du lien qui unit face à l’épreuve.

Il importe, pour chacun des membres de la famille, de ne pas rester seul devant cette complexité de situations et d’émotions à vivre, si naturelles. C’est le rôle de la Fondation OCH que de les rejoindre dans une grande diversité de propositions :

  • Le service écoute et conseil pour aider chacun dans sa singularité : une écoute, un accompagnement, une mise en lien, une orientation, par courrier, téléphone, mail… chercher ensemble des informations et solutions adaptées.
  • La revue Ombres et Lumière pour apporter réflexion, expériences, conseils, témoignages… Autant d’éléments qui permettent aux lecteurs de se sentir reliés, et découvrir qu’une vie bonne et belle est possible.
  • Les rencontres de papas, mamans, frères et sœurs, couples, et autres conjoints, enfants, ou grands-parents de personnes handicapées, sont autant de moments qui permettent à chacun de découvrir qu’il n’est pas seul, et qu’un chemin de bonheur est possible.
  • Les soutiens et subventions à des associations, des projets innovants, permettent à la Fondation OCH de démultiplier les réponses ajustées aux besoins des personnes handicapées ou malades psychiques.

Nous rencontrons tous des personnes confrontées à une situation de handicap ou de maladie psychique, dans notre propre famille ou autour de nous. Il est normal que l’on se sente impuissant devant la détresse des uns et des autres, et que l’on soit tenté de fuir. Mais ce dont ils ont le plus besoin, ce n’est pas d’abord de solutions, mais que nous sachions demeurer près d’eux, impuissants peut-être, silencieux souvent, mais vraiment là, aimants.

S’il est un conseil que chacun peut leur apporter, c’est d’appeler le service écoute et conseil de l’OCH. Ils y trouveront cette écoute attentive, ces conseils ou propositions dont ils ont besoin, pour qu’une lumière s’allume dans la nuit de leur épreuve, la lumière d’une rencontre. Ainsi, ensemble, nous ferons en sorte que « Le handicap n’aura pas le dernier mot dans l’existence, mais l’Amour. » (St Jean-Paul II)

Philippe de Lachapelle,
directeur de la Fondation OCH

Quel accueil pouvais-je proposer ?

Quand ma compagne m’a annoncé être enceinte pour la seconde fois, nous étions si heureux. Passé 40 ans, c’est souvent plus risqué et malgré tout ce que l’on pouvait connaître sur le sujet, nous n’étions pas inquiets. Semaine après semaine, les tests se succédaient et les risques se révélaient peu à peu. Mais, à ce moment-là, quand rien n’est encore certain, on croit en sa belle étoile et on se dit que ça n’arrive qu’aux autres. « Dis-moi, qu’est-ce que tu en penses, toi ? Tu penses qu’on devrait le garder ? »

Cette petite question, si anodine pour plus de 95 % des familles, est vite devenue la source d’une véritable guerre dans notre couple. Il m’était impossible d’en entendre parler. Je me souviens, j’étais hermétique à toutes discussions sur le sujet et, non, je ne voulais pas de lui. Plus le ventre de ma compagne s’arrondissait et plus les tensions s’exacerbaient autour de cette menace qui allait s’exécuter et détruire ce que nous avions mis des années à construire. Les états d’âme de ma compagne ne m’importaient plus, car mon veto, lui, n’avait pas été respecté. Alors, je
la menaçais de partir, même si à l’intérieur je m’en sentais bien incapable.

Puis, au milieu de l’automne, il est arrivé. La raison de toutes nos disputes était là et, au départ, pour moi, il n’existait pas. Étourdi par le choc, comme après un accident de voiture, j’étais dévasté. Pour lui, je ne faisais rien et, quand elle me demandait de m’en occuper, je rétorquais « Tu l’as voulu, alors maintenant tu l’assumes ! » Peu après, incapable de faire face à ce torrent d’émotions
négatives, j’ai décidé de quitter mon travail. Les mois passaient et je m’enfonçais dans une dépression certaine. Moi qui ruminais dans mon coin, perdu entre inquiétude et mépris à l’encontre de ma conjointe, quel accueil pouvais-je bien proposer à cet enfant avec une telle perception de la réalité ? Ce destin, je ne l’avais pas choisi, et pourtant…

Six mois sont passés, puis, il y a eu ce regard, ce sourire enjoué, cette petite bouille si familière et enfin cette sensation si intense qui m’envahit encore à chaque fois que je le serre contre moi. Ce petit bout de chou que j’avais tellement boudé, soudainement, m’apaisait et pansait les plaies que je croyais incurables. Comme une délivrance, à son contact, toutes les appréhensions disparaissaient les unes après les autres.

Avec un peu de recul, je dirai que j’avais besoin d’un peu de temps pour l’accepter tel qu’il est. Oui, c’est certain, mon fils est porteur de trisomie 21, mais c’est mon fils et… je l’aime malgré tout.

Aujourd’hui, je me sens si proche de lui et, conjointement, nous faisons tout ce que nous pouvons pour lui donner toutes ses chances. Exactement comme je l’aurais fait pour un autre, après tout. Et, chaque matin, quand je me lève, oui, mon fils est toujours porteur d’un handicap et, pourtant, dans nos cœurs, rien n’a changé. Car, comme avant, nous sommes ensemble et, comme avant, nous nous aimons et nous continuons notre chemin.

Philippe, papa de Pierre

La vie avec lui est tellement douce

C’était un 4 mars à 16h39 qu’Isaac est arrivé, après 17 heures de travail ! Il était si beau, tout rose, tout potelé. 3,7 kilos, un si joli bébé tout parfait !

Et c’est ensuite, à 18h30, que notre petit cocon d’amour s’est effondré en l’espace d’un instant. Après l’examen, lorsque notre sage-femme s’est approchée de nous tout doucement, nous murmurant « Isaac a quelques signes de trisomie, au niveau des yeux, et de sa petite nuque courte, mais en dehors de ça tout a l’air d’aller bien, accueillez cette nouvelle dans la paix, il est là, il va bien et c’est ça qui compte. »

Mon cœur a explosé, Vincent avait les lèvres qui ont commencé à trembler.

Nous sommes remontés dans la chambre avec ce petit être, avec notre petit bébé chéri qui vient de naître et qui vient de nous révéler sa gourmandise (mon mari appelle Isaac « notre petit
gourmand en chromosomes »).

Vincent a beaucoup pleuré pendant trois jours, et moi j’ai fait le choix du déni, je voulais juste savourer la joie d’accueillir mon bébé. Et c’est à l’annonce officielle, après la prise de sang, que je me suis effondrée et que Vincent s’est relevé et a décidé de choisir l’amour et la vie pour ce bébé. Moi, je ne comprenais pas. Pourquoi nous ?

« Mais c’est quoi la trisomie au juste ? C’est horrible, non ?
Ce sont des personnes qui ont tellement de problèmes, tellement de difficultés. Est-ce qu’Isaac va être heureux ?
Est-ce qu’il va pouvoir trouver un emploi ? Et le jour où l’on meurt, que va-t-il devenir ? »
Tellement de questions m’ont angoissée pendant tout le temps à la maternité après l’annonce. Et puis, une nuit, j’ai confié Isaac pour qu’ils le soignent de la jaunisse, ce qui m’a laissé 3 heures
seule dans ma chambre d’hôpital et, ce soir-là, j’ai prié, j’ai pleuré, j’ai beaucoup pleuré et j’ai crié vers Dieu « Pourquoi moi ? Pourquoi nous ? » Et, instantanément, la paix de Dieu m’a envahie et le Saint-Esprit m’a submergée d’amour, et j’ai senti cette parole dans mon cœur : « C’est mon cadeau pour toi Alice, peut-être que tu ne le comprends pas aujourd’hui mais un jour tu le comprendras. »

Mes larmes ont cessé de couler et j’ai accueilli cette paix de Dieu, j’ai accueilli cet appel de Dieu pour notre vie, pour notre famille. Le lendemain, c’était la veille de notre départ, nous avons
donné le premier bain à Isaac à la maternité et nous avons croisé un des pédiatres de l’hôpital qui nous a dit d’un air désolé : « Votre vie va être terrible. » Aujourd’hui, nous répondons à ce pédiatre : oui, notre vie est terriblement belle, et terriblement pleine d’amour !

Isaac a 10 mois aujourd’hui, et nous n’avions jamais vécu de choses aussi belles que depuis ces 10 mois. Le handicap d’Isaac nous ouvre des portes que nous n’aurions jamais poussées. Des portes de familles merveilleuses, de rencontres hors du commun, d’amour inestimable, et de joie à en revendre ! On nous a dit qu’Isaac marcherait à 4 pattes entre 13 mois et 18 mois : il a 10 mois et se tient assis et marche à 4 pattes depuis 3 semaines ! Isaac se développe incroyablement bien, et la vie avec lui est tellement douce.

On réalise, avec mon mari Vincent, qu’il y a une incohérence entre le discours de la médecine et la vie réelle avec un enfant porteur de trisomie 21. Bien sûr qu’Isaac aura du retard, mais vous savez ce que nous a dit Aude, une maman d’un enfant gourmand ? : « Je sais que Timothée saura tout faire comme tout le monde, mais ça prendra simplement plus de temps. » Ce n’est pas la
trisomie en tant que tel le problème, c’est le regard de la médecine et de la société sur la trisomie.

Isaac est la plus belle chose qui nous soit arrivée, et aujourd’hui nous avons à cœur de pouvoir aider tous les parents qui apprennent cette nouvelle d’une manière brutale et qui n’entendent que
le son de cloche des médecins, son de cloche froid, glacial et, parfois, violent. À tous ces parents, nous voulons dire à quel point leur vie va être belle et remplie d’amour et de joie.

Nous nous tenons d’ailleurs à la disposition de tous ces parents, et j’ai régulièrement des mamans au téléphone pour les écouter et les encourager lors de l’annonce de cette nouvelle. N’hésitez pas à nous contacter via nos réseaux Instagram si vous le souhaitez à ce sujet : @alicedrisch – @vincentdrisch

Vive les petits gourmands !

Alice, maman d’Isaac

Asso active

Des bijoux solidaires

Merci à Irréversible Bijoux, qui soutient fidèlement Magnificat et a offert cette année de jolis cadeaux à nos Mamans ravies !

Fabricant et créateur français de bijoux et accessoires pour femmes enceintes, bébés et parents, Irréversible a été créé il y a trois ans par Benjamin Lavaud et Robin Evrard. Partageant des
valeurs communes et ayant des centres d’intérêts similaires à Magnificat, il était important pour ces jeunes entrepreneurs d’établir un partenariat avec notre Association.

Devenez ambassadeur de Magnificat

Cette société montpelliéraine est fière de pouvoir reverser à Magnificat une partie de ses bénéfices afin d’aider les femmes en situation précaire. Leurs bijoux et accessoires sont assemblés dans
un ESAT (L’UNAPEI 34) qui emploie des personnes en situation de handicap.

Irréversible propose de nombreux bijoux pour mamans et bébés.

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