Bulletin Magnificat n°141 – Pâques 2018

Editorial

L’audace du premier pas

Nous avons reçu, il y a quelques jours, une lettre que vous trouverez à la suite de cet éditorial. Celle-ci apporte un témoignage sur un thème que nous avons particulièrement à cœur en ce moment : comment rejoindre les mamans qui auraient besoin de la Maison ? Comment leur dire qu’il est normal d’avoir besoin d’aide dans une situation de fragilité et qu’un chemin de bonheur, avec son lot d’efforts nécessaires, est possible ?

La personne qui témoigne ainsi anonymement n’est pas venue habiter la Maison, mais a pu se reconnaître dans les jeunes femmes accueillies, dans leurs fragilités. Elle a pu reconnaître, dans l’accompagnement et l’accueil proposé à la Maison, ce qui lui avait manqué en son temps. Elle témoigne de la pression implicite qu’elle ressentait à devoir assumer son choix d’accueillir son enfant, de la solitude qu’elle a vécue intérieurement, mais aussi du soulagement de découvrir qu’un lieu comme Magnificat pouvait exister. C’est un fruit insoupçonné de notre Maison !

Beaucoup de jeunes femmes qui font le choix d’accueillir leur enfant dans des conditions qui ne sont pas « idéales » sentent une pression implicite ou explicite de leur entourage, de la société : elles pensent qu’elles n’ont pas le droit à l’erreur ! Elles croient qu’elles doivent assumer seules la conséquence de leurs actes, ou ce choix qu’elles font et qui, à d’autres, parait insensé. Mais… quel choix ne comporte pas sa part de risque ? D’imprévu ? Le choix de la vie est un pari, dont on ne maîtrise pas tout à l’avance. Il faut du courage pour affronter l’inconnu.

Ces femmes se sentent seules, isolées par la honte et l’incompréhension. Leur courage a besoin d’être valorisé ! Leur peine entendue, leurs doutes exprimés, leurs difficultés affrontées… En fait, elles ont besoin de soutien ! Après le choix de l’accueil de cette toute petite vie qui grandit en elles, les mamans ont devant elles beaucoup de voies possibles. Encore faut-il qu’une voix le leur dise. Non, leur vie n’est pas figée, fixée, cassée. Oui, elles sont courageuses ! Oui, elles ont besoin d’aide et c’est… normal ! Demander de l’aide n’est pas une honte, c’est du courage. Je me rappelle cette jeune femme qui avait honte d’avouer qu’elle s’était sue enceinte dans les délais de l’IVG, mais n’avait pas eu le courage d’avorter. Cette honte, injuste, isole.

Une jeune femme peut dire « ça va, j’assume. » Parfois, c’est vrai. Parfois, c’est juste qu’elle n’a pas d’oreille à laquelle crier sa solitude, qu’elle n’ose pas l’exprimer. Qu’il est dur de reconnaître, lorsque c’est le cas, que l’histoire d’amour à laquelle, ne serait-ce qu’un court instant, elle a cru, n’était ni solide ni pérenne et que le père de son enfant ne s’intéresse pas à son tout-petit. Le reconnaître, c’est renoncer à son rêve. Mais ce peut être également le premier pas pour avancer. Sa famille peut avoir bien pris la nouvelle de la grossesse, l’accueillir mais, même lorsque la famille soutient, il est difficile de se tourner uniquement vers ses parents pour un chagrin d’amour, d’adulte, et pour devenir, soi-même, maman !

En ce moment, nous constatons que les mamans ont plus de mal à venir jusqu’à la Maison. Plus de mal à affronter cette situation, déjà difficile, en osant le déséquilibre qui, forcément, va avec tout changement… pour construire un meilleur équilibre ! À accepter cette main que nous tendons et qui ne veut pas aliéner, mais bien libérer, en proposant un appui, pour rebondir à ce moment de la vie.

De nombreuses futures mères appellent la Maison pour demander de l’aide. Bien souvent, cette demande est faite au milieu d’une lueur d’espoir : « Oui ! Avec une aide, je pourrai construire un avenir meilleur pour moi et mon enfant. » Elles y croient le temps du coup de fil et, ensuite, la peur reprend le dessus. « C’est comme ça, c’est la vie, c’est ma vie », mais cette vie-là n’est pas choisie, elle est subie !

Je crois, profondément, que l’accueil de l’enfant peut mettre en mouvement sa maman. Cet enfant qu’elle porte en elle peut révéler des forces nouvelles chez elle. Je constate, en contemplant les histoires des mamans qui sont venues habiter à la Maison, combien l’accueil peut être un tremplin et combien elles ont été courageuses de s’en saisir. Mais nous constatons que notre monde est en mal d’espérance et de bonheur, en mal de décisions aussi. Comment rejoindre ces mamans qui ont besoin qu’on leur fasse confiance, qu’on leur dise qu’un chemin de paix et de bonheur est possible ? Les mamans accueillies parlent souvent avec compassion de toutes les jeunes femmes qui auraient besoin de la Maison et qui ne savent pas qu’elle existe, ou qui la confondent avec un « foyer » à connotation négative.

Vous qui lisez cet article, avez la possibilité de contribuer à rejoindre ces jeunes femmes : en comprenant leur solitude et leur courage, en comprenant que, profondément, en chaque être humain, cohabitent forces et faiblesses et qu’il est parfois nécessaire d’avoir un peu d’aide pour trouver l’équilibre, en comprenant que choisir la vie n’implique pas de tout maîtriser. Après avoir compris cela, il faut en témoigner pour répandre ce regard bienveillant à l’égard des femmes enceintes en difficultés qui font le pari de la vie et que beaucoup traitent d’inconscientes. Non, elles ne sont pas inconscientes, elles ont de l’audace ! Aidez-les à trouver le soutien légitime dont elles ont besoin.

Non, elles ne sont pas sensées tout maîtriser d’avance si elles font le choix de la vie dans des conditions difficiles ! Et oui, ce choix peut être un grand pas dans leur vie si elles trouvent les appuis dont elles ont besoin ! Et, petit à petit, le cercle de ceux qui comprennent et accueillent s’élargira, jusqu’à toucher et rassurer les jeunes femmes qui en ont besoin.

En cette période de carême, je confie tout particulièrement à vos prières les futures mères qui sont dans le désert de leur épreuve et qui ne savent pas que Jésus y est à leurs côtés. Qu’elles trouvent les appuis nécessaires pour avancer sur un chemin de paix et accueillir leur enfant dans la joie.
Marine Cavalier, directrice des Maisons Magnificat

Lettre reçue

« Il était une fois…. une jeune fille de 18 ans, en panne de père et de repères, avec une maman aimante, mais peu présente, jeune fille blessée, mais entourée… Besoin d’amour toujours, le temps d’un été, amour donné, bébé créé… Ce ne sont pas les paroles d’une chanson,  c’est juste une introduction. Il a fallu du temps pour que mes pas croisent Magnificat…

Cahin-caha, je me suis construite, apparemment accompagnée par la famille, mais en réalité, profondément seule. Seule, car « à charge de » et, quand on est « à charge », même d’une famille aimante, on n’a pas le droit de montrer ses faiblesses. On n’a pas le droit de dire qu’on ne sait pas faire de la cuisine pour un bébé…. « Je suis une maman, quand même, je peux me débrouiller !! » On n’a pas le droit de dire qu’on regrette de ne pas faire d’études… « Ce bébé, c’est moi qui l’ai choisi ! » On n’a pas le droit de dire qu’on ne sait pas remplir une feuille de sécu, « Tout le monde sait le faire. » On n’a pas le droit d’être fatiguée… par peur d’être jugée. En fait, c’est ça, le mot-clé : PEUR. Et les années ont passé, avec cette peur et ces fragilités camouflées.

Et puis, un jour, j’ai eu la chance de connaître Magnificat. J’ai vu des maisons où chacune était à la fois unique et… comme les autres. Dans ces maisonnées, chacune préparait des repas à tour de rôle et pouvait être aidée par des éducatrices, tout était mis en place pour aider les jeunes femmes enceintes à poursuivre des études, à aller plus loin, elles étaient même accompagnées pour leurs démarches !!! CPAM, CAF, visite des nounous… C’est tellement dur de laisser son tout-petit quand on n’est pas sécurisée !

Dans ces maisonnées, elles étaient écoutées, elles avaient le droit de pleurer sans avoir peur de faire souffrir l’épaule accueillante. Un cadre leur était proposé pour se construire, poser leurs choix.

WAOUH….. Quelle révélation incroyable !!! En découvrant Magnificat, c’était comme si un voile s’était levé, l’accompagnement témoigné par les éducatrices guérissait mes doutes, les fragilités des mamans m’expliquaient les miennes, j’étais renouvelée, en profondeur… Après avoir donné la vie, j’avais la sensation d’avoir moi aussi le droit de vivre,

J’avais accueilli l’enfant, Magnificat accueillait la mère, sans même le savoir. Merci Magnificat ! »

Vie de notre maison de Laval

« Accompagner et guider cette construction »

Pour avoir travaillé à la Maison Magnificat de Ligueil et aujourd’hui à celle de Laval, depuis son commencement, j’ai pu constater qu’une maison ne devient pas une Maison Magnificat en peu de temps. Il faut de la patience pour que la Maison construise son identité, en parallèle avec de réels travaux d’aménagements. Là, est notre première mission d’éducatrice : accompagner cette construction et la guider.

Cependant, nous ne pouvons pas finaliser cette construction, car ce sont les femmes que nous accueillons qui en sont les actrices et qui définissent l’atmosphère dans laquelle elles vivent : elle n’est pas figée, mais évolue en fonction des accueils de mamans. Nous restons garantes qu’elle soit saine pour toutes.

C’est ainsi, après que la maman ait trouvé cette sérénité, que nous pouvons l’aider, comme le dit Jean-Marie Peticlerc, à « assumer son histoire, aussi lourde soit elle, c’est la seule manière de pouvoir l’aider à concentrer ses forces sur la construction de son avenir. L’aider à se réapproprier son histoire, en y intégrant sa part de responsabilité personnelle. » Nous accompagnons chacune de ces femmes à la recherche d’elle-même, pour ainsi être la mère qu’elle souhaite être pour son enfant.

C’est un chemin long et difficile, tout au long duquel il faut savoir garder confiance et espoir. Nous sommes là pour leur manifester que nous croyons en elles, en leurs capacités, en leur personne et que nous sommes présentes, pour les accompagner à un moment où elles en ont besoin.

La vie à la Maison est de type familial, nous partageons des moments d’échanges d’une grande richesse, de joie, de colère, de tristesse, de tous petits riens dont l’ensemble fait notre quotidien. Stéphanie Félicité disait « On s’étonne trop de ce qu’on voit rarement et pas assez de ce qu’on voit tous les jours. » Nous saisissons chaque moment du quotidien pour qu’il devienne unique et constructif, lorsqu’il y en a la nécessité. Les occasions sont variées : accompagnement dans les diverses démarches administratives, de soins, d’insertion, les moments de repas, les soirées jeux, films, les différentes activités proposées par chacune, etc.

Je finirai avec une phrase de Gaston Bachelard, qui écrivait qu’il faut « imaginer beaucoup pour pouvoir réaliser un peu ». Ce qui me fait penser, qu’en tant qu’éducatrices au sein de la Maison Magnificat, nous n’avons pas la certitude d’arriver où nous voulons aller ; mais nous y allons quand même, et l’imprévu nous réserve souvent des surprises… !
Marie

Mardi gras à la Maison !

Depuis quelques semaines résonnaient à mes oreilles de bois des mots aux consonances aussi mystérieuses qu’intrigantes… « Mardi gras », « costumes », « crêpes ». Je me méfie toujours un peu des idées qui jaillissent de tous les cerveaux de la Maison réunis !

Et puis, un matin tout a commencé. On m’a recouverte de papier et de peinture ; la colle, les ciseaux et mille autres choses me sont tombées dessus. Remarquez, ça me change un peu des tremblements de la machine à coudre. Et pour être honnête, j’apprécie assez l’agitation qui règne parfois dans la salle d’activités !

Affiches, cartons d’invitation, guirlandes colorées et brillantes, arlequins, masques… et, pour couronner le tout, elles se sont mis en tête de réaliser une fresque représentant deux petites bretonnes faisant des crêpes ! J’ai senti les coups de pinceaux sur mon dos, accueilli avec patience les tâches de peinture, reçu quelques agrafes piquantes et noté soigneusement tous les commentaires des artistes pour pouvoir me faire une idée de l’avancée des préparatifs.

À la cuisine non plus ça n’a pas été de tout repos ! Ni peinture ni papier, mais œufs, lait, tâches de chocolat, poêles rougies par la chaleur et bulles de savon. Et aussi goûter et thé pour reprendre des forces et réfléchir à la suite.

La suite se déroula à la salle à manger, prise d’assaut à son tour ! Les guirlandes s’envolent au plafond et le lustre danse, ravi de sa parure d’un soir, les petites bretonnes prennent place sur un mur. Quatre arlequins masqués veillent sur cette joyeuse assemblée, entourés de mille boutons colorés…

Et, enfin, quelques minutes avant l’arrivée des premiers invités, les tables se voient alourdies de dizaines de bols remplis de jambon, champignons, fromage, confiture, caramel… D’ailleurs, la nappe ne résiste pas longtemps au chocolat fondu !

Eh oui, ce soir c’est crêpe-party ! Il y en a pour tous les goûts : chacun garnit sa crêpe de ce qu’il aime ! 19 h. Un boulanger, Lucky Luke, un matelot, un junky, une lampe – et j’en passe – font leur entrée ! Ah, je ne vous ai pas dit qu’il fallait venir déguisés ? La règle est simple : trouver un costume en lien avec la 1ère lettre de son prénom.

C’est ainsi que, pour la 1ère fois, j’ai vu une lampe se régaler de délicieuses crêpes jambon-fromage, un sapin de Noël boire une bolée de cidre, un tigre dans les bras d’un berger, et une jongleuse courir après un lion…

Après cette folle nuit, le calme est revenu. Les tâches de peinture, ont disparu mais la lumière demeure ! Cette soirée restera mémorable, j’ai vu des sourires et des crêpes danser, j’ai goûté une joie simple et familiale. J’ai compris qu’il y avait plus de plaisir à donner qu’à recevoir.
Une table, fatiguée, mais heureuse

Vie de notre maison de Ligueil

La bienveillance au cœur

Je m’appelle Anne, je suis éducatrice depuis 12 ans et je travaille à la Maison Magnificat de Ligueil depuis bientôt trois ans et demi. Ce que j’aime dans mon métier d’éducatrice spécialisée, c’est la rencontre avec l’autre et, à Magnificat, cette rencontre est vraie : elle se fait dans le temps, dans la profondeur du quotidien partagé, où la confiance se tisse et, où, un pas après l’autre, le chemin de chacune se dessine. Chaque maman qui arrive pour vivre à la maison est un être unique, une nouveauté totale, qui va donner sa couleur à la vie ensemble. Accompagner ces mamans, je le vis comme une aventure humaine complète, un engagement passionnant, un lieu de croissance professionnelle – et donc personnelle.

Ce que je vis à la Maison Magnificat c’est pleinement la VIE ! L’émerveillement devant les ressources en chaque être, la lente croissance ou la floraison soudaine, les épreuves traversées ensemble, l’accueil de cet enfant qui souvent donne des forces insoupçonnées, le beau et exigeant travail de devenir mère… Tout cela c’est la vie, fragile et forte !

Pour moi, notre rôle d’éducatrices, à la maison Magnificat, c’est de veiller sur cette vie, sur chacune dans son cheminement et dans ses projets, sur la paix de la Maison, garante de ce chemin. Mon travail d’éducatrice ici, je pourrais le dire avec ces mots : attention à l’autre, exigence, bienveillance et confiance. Cela, nous ne pouvons le faire qu’ensemble, en équipe ! Et, au-delà des liens professionnels, la qualité de l’aventure qui nous rassemble nous donne de vivre des liens amicaux entre collègues, qui sont un soutien pour mieux travailler, en nous acceptant mutuellement, en nous entraidant, en mettant la bienveillance au cœur de notre façon de communiquer. C’est tellement rare dans une équipe professionnelle, que je veux en témoigner ici !

Accueillir la Vie dans tous les recoins de son être, c’est un challenge pour chaque être humain, et travailler à Magnificat est pour moi une ouverture qui n’en finit pas, une aventure toujours renouvelée, une école d’humanité et d’espérance.
Anne

« Je me souviens de chacune »

Cela fait maintenant 12 ans, jour pour jour, que j’exerce le métier d’éducatrice à la Maison Magnificat de Ligueil. C’est donc mon anniversaire, et je souffle ces quelques bougies avec autant de joie chaque année, comme mes années d’âge qui passent !!

J’ai connu plus de 150 mamans je crois ! En fait je ne compte pas, mais je me souviens de chacune ! Parfois ma mémoire me fait défaut, mais je n’ai aucun problème pour me souvenir des premières mamans qui m’ont fait découvrir la Maison Magnificat et la vie ici ! Le souvenir des premières naissances dont j’ai été témoin, leurs images bien gravées, m’apporte toujours autant de joie !

Cette vie partagée, au quotidien, si différente chaque jour est ce qui me permet de dire aujourd’hui que, non, je ne m’ennuie pas et, oui, c’est passionnant ! Passionnant de faire partie d’une équipe de témoins, de piliers de tant d’évolution, de prise de repères, de prise en compte de la réalité, et de travail de la confiance pour construire des avenirs plus sereins. Chaque jeune femme déploie des tonnes de talents, il suffit parfois d’appuyer sur un bouton, et d’autre fois cela demande plus de temps ! Mais quels beaux moments partagés ! Pour une finalité que l’on espère toujours si douce pour les jeunes mamans accueillies : une vie paisible à deux, ou en famille.

Notre mission est riche, pour chacune, et nous avons tant à apprendre, des unes et des autres !

Chaque jour est fait de ces découvertes et surprises, qui nous font toutes avancer, mamans, bébés et équipe, ensemble !
Aurore

Une nouvelle déléguée générale pour l’Association

Je suis pharmacien d’officine, diplômée depuis 1998. Après plusieurs années d’exercice en officine, j’ai senti, avec le temps, un décalage grandissant entre l’expression de mes convictions et l’exercice de ma profession.

Arrivée à Tours depuis trois ans, je me suis rapprochée de l’association Magnificat – Accueillir la Vie. Il m’a alors été proposé le poste de déléguée générale que j’ai accepté avec enthousiasme, en septembre 2017.

Une de mes missions est de collecter des fonds pour la réalisation de travaux au sein de nos Maisons d’Accueil Maternel. C’est pourquoi, j’ai décidé de lancer une campagne de Crowfunding sur la plateforme « Les Petites Pierres.org », soutenue par la fondation Somfy.

Il s’agit d’un projet de travaux de peintures extérieures dans la Maison d’Accueil de Ligueil. Après de nombreux travaux d’aménagement intérieur, il est urgent de rénover les peintures extérieures afin que la Maison garde ou préserve son aspect accueillant et, surtout, qu’elle puisse traverser les années et continuer à accueillir de nombreuses mamans ! Ce beau lieu d’accueil donne espérance et goût à la vie à ces jeunes femmes enceintes en difficultés !

Mon implication dans la campagne de Crowfunding me permet d’insuffler à l’association une dynamique afin que de nouveaux donateurs nous rejoignent et soutiennent notre mission, à savoir l’accompagnement éducatif, moral, maternel de femmes enceintes désemparées par une grossesse, le plus souvent imprévue, pour l’aventure de laquelle elle ne sont pas préparées.

Je suis enthousiaste à l’idée de faire connaître notre association à de nouvelles personnes. C’est pour moi un enrichissement personnel de me lancer dans cette aventure !
Anne-Claire Gotte, déléguée générale de Magnificat – Accueillir la Vie